Novena to Bishop Brésillac (Day1)
Plenary Council 2022
SMA News - January 2023
Le supérieur général, le P. Fachtna O’Driscoll, s’est rendu en République démocratique du Congo, puis en Angola, du 18 octobre au 10 novembre, pour visiter les confrères, voir les conditions dans lesquelles ils travaillent, observer leurs besoins et recueillir leurs suggestions.
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Le Supérieur Général, Fachtna O’Driscoll, au nom des membres de la Société des Missions Africaines, présente ses félicitations à Mgr Kieran O’Reilly pour sa nouvelle nomination. « Je souhaite à Mgr Kieran toutes les bénédictions au moment où il débute cette nouvelle mission et l’assure des prières de tous les membres de la Société. Dans cette nouvelle charge, Mgr Kieran apporte une vaste expérience de l’Eglise au niveau international, ce qui pourra ouvrir de nouvelles voies permettant à l’Eglise irlandaise de poursuivre son activité missionnaire ».Fachtna O’Driscoll
Supérieur Général SMA
Voir www.sma.ie
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Les anthropologues soutiennent que la lutte contre Ébola ne sera pas gagnée tant qu’on ne se sera pas occupé du traitement des morts. À Monrovia, Il y a un écart inquiétant entre le nombre des malades qui progressent fortement et le nombre des cadavres recueillis pour être incinérés.
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“Avec la grâce de Dieu”, comme on dit en Côte d’Ivoire, hier j’ai pu aller à l’imprimerie porter dans une minuscule clé USB tous les fichiers qui composent la document appelé « Positio » sur la vie, les vertus et la renommée de sainteté de notre Fondateur, Mgr de Brésillac. Avec le nouveau rapporteur (relatore) on a fonctionné vite et bien.
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Depuis plusieurs mois, les medias nous parlent des nombreux décès causés par le virus Ebola en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale. Le Liberia où la SMA est installée depuis 1906, a été particulièrement touché par le virus. Aujourd'hui, des confrères sma venant d'Angleterre, de la République du Bénin, de la Côte d'Ivoire, du Nigéria, du Togo et du Liberia y travaillent.
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L’expérience fut intéressante à entendre chacun s’exprimer lors de cette rencontre. Ce fut profondément frappant de constater la similitude des défis et des aspirations entre les entités malgré leur singularité. Trois idées principales émergent de cette réunion. Je les côtoie depuis quelques mois d’une certaine manière.
La mission au-delà de nous
Nous sommes tous conscients que la mission est plus large que nous-mêmes, et que la vocation que nous avons reçue se poursuivra après nous. Notre fondateur fut le premier missionnaire SMA et il est mort après 42 jours d’Afrique. Le Père Planque est mort après 48 ans d’exercice comme Supérieur. La Société a survécu, et sa mission continue. Dans nos discussions, en particulier en raison du manque de vocations en Europe et en Amérique, nous expérimentons une sorte de mort. Mais nous sommes confiants que la mission se poursuivra à travers les autres. Certains d'entre nous pensent que ce sera par d'autres congrégations dans nos pays. Il faudra donc les soutenir. D’autres pensent aux missionnaires laïcs. Il faudra donc les accueillir. D'autres encore pensent que notre mission se poursuivra à travers les nouvelles entités. Il faudra donc les aider, surtout que nous avons plus de 200 séminaristes en formation. Nous continuons également à espérer que la mission se poursuivra avec de nouvelles vocations dans nos pays d'origine.
Ainsi notre vision de l’avenir de la mission se dessine à travers quatre possibilités: d’autres congrégations, de missionnaires laïcs, de nouvelles entités, de nouvelles vocations locales. Nous sommes tous conscients que la mission appartient à Dieu, et qu’elle va au-delà de nos propres vies. D’une manière ou d’une autre, nous sommes disponibles à coopérer pour que la mission se poursuive.
Mission comme pont
Nous avons beaucoup plus de membres dans les différentes étapes de la retraite dqns nos pays qu’en mission en Afrique. Nous avons exprimé une sorte de gêne du fait que la collecte des fonds soit la principale activité dans beaucoup de nos pays. Nous avons souligné notre engagement en faveur de l'Afrique et des plus abandonnés, et en même temps nous avons mis en évidence l'idée de la mission au-delà de frontières physiques de l'Afrique.
Si la collecte des fonds pour l’Afrique est notre principale activité, l’Afrique sera toujours vue dans un tableau sombre, celui d’un contient qui n’attend qu’à recevoir.
Depuis quelques années, nous accueillons les membres de nouvelles entités et l'expérience est très positive. Beaucoup d’anciens missionnaires ne souhaitent pas que de jeunes membres quittent les missions pour s’occuper de vieilles propriétés. La vie missionnaire est trop précieuse pour ne la consacrer qu’à prendre soin de propriétés délabrées. Il devient alors impératif que les jeunes soient insérés dans des « projets missionnaires » autres que l’animation missionnaire et la collecte des fonds. Qu’ils soient détachés pour la mission dans nos pays.
Notre discours Ad gentes et Ad Extra nous rendait quelque peu paternalistes. Les missionnaires allaient offrir aux pauvres la possibilité du salut spirituel et social. Des missiologues s’interrogent sur cette idée de mission.
La mission n'est pas à sens unique. Les missionnaires grandissent dans la connaissance et l'amour dans leur mission. En d'autres termes, ils trouvent leur salut dans la mission. Nous sommes évangélisés par les rencontres pastorales. Nous sommes appelés à être des ponts et des constructeurs de ponts.
L’exercice du ministère pastoral en Occident aujourd’hui se traduit par l'acceptation de la réciprocité à un niveau plus profond. Recevoir de l'Afrique est un grand service rendu à l'Afrique.
Plus les gens se rencontrent, ils se rapprochent de Dieu. Plus ils sont enfermés et séparés les uns des autres, ils deviennent monstrueux. Nous voyons combien les hommes sont capables du mal sans même sentir coupables. Dans l’histoire, pensez à l'idéologie nazie en Allemagne, au système des castes en Inde, au fondamentalisme religieux dans différents pays aujourd'hui.
«L'autre» n'a aucune valeur tant que nous n'avons aucun lien personnel. Nous pouvons être indifférents non seulement des joies et peines de l'autre, mais aussi de sa vie et de sa mort. Presque tous les problèmes humains sont dus à cette indifférence. Nous voyons cela dans le vol, l'immoralité, les guerres et les tragédies au cours des migrations humaines. Lorsque nous rentrons en relation, nous voyons l'autre comme soi-même. Nos larmes coulent, notre cœur bat pour l’autre avant que le cerveau ne prenne une décision. La mission, c’est construire des ponts.
Dans le contexte actuel, nous avons la possibilité d'être des bâtisseurs de ponts dans nos propres pays d'origine. Nous sommes tous invités à regarder autour et de discerner quelle réponse missionnaire nous pouvons donner face aux besoins des plus abandonnés. Une fois les différentes initiatives relevées, nous pouvons obtenir l’appui des autres membres des jeunes entités. Avant la fin de ce mandat, il serait bon d'avoir au moins un projet missionnaire concret mis en œuvre avec une équipe internationale dans chaque pays.
La mission depuis les marges
Nous avons beaucoup partagé sur notre appel à aller à la périphérie. Sommes-nous appelés à visiter la périphérie à partir du centre ou bien sommes-nous appelés à être à la périphérie? Nous continuons à découvrir la valeur de la mission non pas vers les marges, mais de la mission depuis les marges.
Nous sommes parfaitement conscients de nos propres limites. Nous sommes tout doucement poussés aux marges. C'est une bénédiction déguisée: Lors que nous sommes dans les marges nous ne comptons que sur Dieu et sur sa Providence. Dans les marges, le témoignage de notre foi et notre confiance en Dieu deviennent mission.
L’incarnation, la mort et la résurrection de Jésus nous montrent que la mission est un relais ; elle est construction de ponts, et c'est à partir des marges. Notre vie missionnaire n'est rien d’autre que vivre l'incarnation, la mort et la résurrection de Jésus tous les jours sur cette terre.
Au nom du Conseil général, je tiens à exprimer ma profonde appréciation à la province de Lyon pour avoir pris cette belle initiative, à l’occasion du bicentenaire de la naissance de notre Fondateur, pour réfléchir sur notre vocation missionnaire dans le contexte actuel. Ce n'est pas un organe de décision comme le Conseil plénier, mais il est un forum pour approfondir la réflexion et de partage. C'est le siècle et de millénaire de la mise en réseau et la collaboration. Il est vital que nous prenions le temps de réfléchir ensemble.
Pour conclure, il sera bon que nous partagions nos idées sur ces genres de réunion à l’avenir. Voulons-nous voir une certaine continuité pour ce genre de réflexion à l'avenir? Si oui, comment?
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Mgr Michel CARTATEGUY a demandé à Sa Sainteté Le Pape François de le décharger de sa responsabilité d’Archevêque de Niamey
Le Saint Père a accepté sa demande et a nommé Mgr Laurent Lompo, comme 2 ème Archevêque de Niamey.
L’annonce a été faite le Samedi 11 octobre 2014 à 12h à Rome au Vatican.
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Charism and Constitutions
SMA Founder Bsp. Melchior Marion de Brésillac
Message from the Superior General and his councils
Synod 2021-2023
